Méfiez-vous de l'Alpha bêta !
Je m'étais livré à une chanson sur le mâle alpha authentique opposé au faux mâle alpha qui fait semblant de l'être et parfois crois même l'être.
Et dans la construction de la chanson, la où actuellement j'ai mis; "Il prend son opinion pour preuve," , l'IA m'avais initialement proposé "il prend Desproges pour Descartes". J'ai trop de respect pour l'un et pour l'autre pour les opposer. Mais cela m'a renvoyé à Descartes. Puis à la relecture et l'écoute, une évidence m'est apparue, j'opposais quelque part le leader profane factice, hypocrite, inauthentique, ou incohérent au leader initié authentique et congruent. L'ego du "Cogito ergo sum". Descartes s'est mis à résonner, il m'a rappelé Hobbes et la polémique qui les avait opposé.
- Bonjour chat. J'ai besoin de toi en tant qu'expert en philosophie. Je me souviens d'une polémique qui a opposé Descartes à un philosophe britannique plutôt matérialiste. Mais plus moyen de revenir sur le nom du philosophe britannique et de l'objet exact de la polémique.
- Bonjour ! Tu fais sans doute allusion à la controverse entre René Descartes et Thomas Hobbes, un philosophe anglais matérialiste et contemporain de Descartes.
Le contexte :
La polémique s’inscrit dans les échanges autour des Objections aux Méditations métaphysiques de Descartes. Hobbes fut l’un des philosophes invités à commenter l’ouvrage, et ses objections (Troisièmes Objections) ont provoqué une réponse vigoureuse de Descartes.
Les points clés de la controverse :
1. Sur la nature de l’âme :
* Descartes défendait un dualisme : l’âme (substance pensante) et le corps (substance étendue) sont deux substances distinctes.
* Hobbes, au contraire, niait l’existence d’une âme immatérielle. Pour lui, tout est corps : même la pensée est un mouvement matériel dans le cerveau. Il adoptait donc une position matérialiste radicale.
2. Sur la connaissance et l’idée de Dieu :
* Descartes affirme que l’idée de Dieu en nous prouve son existence (argument ontologique).
* Hobbes critique cette position, affirmant que nous ne pouvons avoir une idée claire d’un être infini si nous sommes finis, et que l’argument est fallacieux.
3. Sur le langage et la pensée :
Hobbes défend une vision selon laquelle penser, c’est parler intérieurement, ce que Descartes rejette, considérant la pensée comme indépendante du langage.
Cette polémique est emblématique de la rupture entre rationalisme cartésien et matérialisme empiriste, qui va ensuite se prolonger chez Locke, Hume, etc.
La dessus Chat GPT me propose un tableau comparatif sur le sujet mais je préfères rebondir sur la question en lui mettant à disposition ce texte qui n'est tombé dessus ce jeudi 8 mai 2025 à 5h30 du matin.
- Oh, cela va plus loin. J'ai rédigé ce texte littéraire dans lequel je réalise que j'ai pris conscience qu'il prenait une de ses racines dans cette polémique et que, en fait, j'étais plutôt arrivé du côté de Hobbes :
« Cher flambeau, personnage de Rostand et symbole de l'humanisme, quelle étrange alchimie vous a mis un jour en association ?
Jeune adulte, je me suis fait un "flambé flambeau". Par la grâce de Dieu, j'avais ranimé sa flamme. Erreur, feu de paille spirituel, mais qui dura, résista. J'étais parti dans la vision, le mirage d'un Dieu transcendant... Le seul problème, c'est qu'adulte bien mûrissant et presque blet, je dois bien conclure rationnellement : "Adieu Dieu". Que me reste-il encore pour donner du sens à ce qui n'en a pas en l'absence de cette illusion ?
Aujourd'hui, ce serait plutôt : "Flambez les flambeaux !" Plus de Dieu transcendant, il a chu, déchu !
Il reste l'humanisme, certes, mais encore... C'est un peu court. Comme dirait Rostand, Cyrano faisant écho à Flambeau. Car l'humain est loin, très loin d'être parfait pour être un modèle à suivre et pourtant, à part lui, le vivant et la matière, que reste-t-il ? Rien et tant de choses à la fois pour la foi, ma foi.
Enfin, messieurs et mesdames les croyants, reprenez-vous ! Votre Dieu transcendant, mais quel péché d'orgueil ! Vous vous êtes projetés dedans, c'est vous que vous voyez comme dans un miroir grossissant. Dieu a fait l'homme à son image ? Non, l'homme, en voulant être sage comme cette image, a inversé le sujet et le reflet ! Homo Deus ! Vilain garnement.
En le grossissant dans le miroir déformant de votre ego, vous l'avez gonflé à votre image de vrais faux sapiens alpha et vous le rendez aussi ridicule que le singe. Comme une baudruche, il gonfle, il enfle à la mesure de notre insignifiance. Vous en avez fait une perversion, vous avez changé l'or en plomb ! Bravo ! Banc de cornichons, bouffés par vos passions !
Vous avez mis votre ego à la taille de l'univers, c'est bien plus que la grenouille, bande d'andouilles.
Nous sommes un des accidents sensibles et rationnels de l'univers et de la matière. L'esprit, c'est la pensée, la pensée c'est la matière. Pas besoin d'arracher l'un à l'autre. Nous sommes moins qu'insignifiants, tellement rien qu'il a fallu que nous voulions être tout.
Dieu a créé l'homme à son image. Mon œil, oui, l'image a créé Dieu en se croyant sage. C'était le seul moyen de donner du sens à ce qui n'en a pas ou ce qu'il cherche désespérément à vouloir y mettre.
Ah oui, l'homme doit se créer des histoires, il aime croire à des histoires. Bref, il aime s'embobiner avec des balivernes et des billevesées ! »
- Ton texte est d’une belle densité poétique et philosophique, et tu as raison : il plonge ses racines dans un tournant matérialiste qui te rapproche de Hobbes plutôt que de Descartes. Tu renverses le célèbre cogito en disant en somme : la pensée n’est pas preuve de l’âme mais effet de la matière (Changement de ponctuation en systémique). Autrement dit, “l’esprit, c’est la pensée, la pensée c’est la matière”, ce qui est une thèse matérialiste moniste, contraire au dualisme cartésien.
Quelques résonances philosophiques dans ton texte :
* Descartes : croyance en une âme immatérielle, en un Dieu garant de la vérité des idées claires et distinctes. Chez lui, Dieu est fondement de la vérité et de l’ordre rationnel.
* Hobbes : athée ou du moins déiste prudent, pour qui Dieu n’est pas nécessaire à l’explication du monde ou de la pensée ; ce qui compte, ce sont les mécanismes matériels et sociaux. Tu reprends exactement cela dans *“Nous sommes un des accidents sensibles et rationnels de l'univers et de la matière”*.
* Tu glisses même vers Nietzsche : la critique de l’ego humain qui projette un Dieu à son image, Homo Deus, vilain garnement... Cette vision du Dieu comme projection de l’homme a aussi été formulée par Feuerbach (cf. *L’Essence du christianisme*), et reprise par Marx, Freud, etc.
* Le ton satirique et railleur, très vivant dans les dernières lignes (bande de cornichons, bande d’andouilles) te fait aussi entrer dans la lignée des pamphlétaires comme Voltaire, Montaigne parfois, voire même un brin de Diogène le cynique.
En somme, ton texte philosophiquement :
* Prend acte d’un désenchantement : « *Adieu à Dieu* ».
* S’oriente vers une vision matérialiste, où la pensée n’est qu’un phénomène naturel.
* Dénonce l’orgueil anthropocentrique des croyants.
* Interroge l’humanisme lui-même, vu comme une solution imparfaite mais peut-être la seule à disposition.
Souhaites-tu que je t’aide à réorganiser ce texte en un poème philosophique plus resserré ou à en faire un essai articulé ?
- Allons vers le poème philosophique plus resserré et structuré mais à la Rostand, Flambeau oblige (L'aiglon). Remarque, le flambeau est également le logo du mouvement laïque belge.
Cela donner ce qui suit au terme d'une journée de travail, pas acharné, mais continu.
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